Selon les données consolidées de l’exercice 2024, Tradex SA a réalisé un chiffre d’affaires de 367 milliards FCFA, contre 388 milliards FCFA en 2023, soit une baisse de 5,4 %. Malgré ce repli, le bénéfice net atteint 15 milliards FCFA, contre 14 milliards FCFA un an plus tôt, le niveau le plus élevé jamais enregistré par l’entreprise.

Depuis 2020, la société affiche une trajectoire globalement ascendante. Cette année-là, le chiffre d’affaires s’élevait à 230 milliards FCFA pour un bénéfice net de 7 milliards FCFA. En 2021, les revenus ont légèrement progressé à 246 milliards FCFA, tandis que le bénéfice reculait à 5 milliards FCFA. L’année 2022 a marqué une accélération, avec 354 milliards FCFA de chiffre d’affaires et 11 milliards FCFA de bénéfice net. Une performance qui s’explique, selon un cadre de Tradex, par « la bonne gestion de l’entreprise, ainsi que l’ancrage à la qualité et à l’innovation, qui nous permettent de conquérir de nouvelles parts de marché ».

Présente dans la distribution des produits blancs (essence, gazole, kérosène) depuis 2006, Tradex s’est rapidement imposée comme un acteur incontournable du marché camerounais, occupant la deuxième place derrière Total. Cette position s’appuie sur une ...

Au cours de l’année 2024, le Cameroun a effectué des importations de machines, appareils électriques et autres matériels industriels pour 573,6 milliards de FCFA. Selon les données compilées dans le rapport sur les Comptes nationaux élaboré par l’Institut national de la statistique (INS), c’est le plus gros volume de dépenses d’importation d’équipements industriels effectué par le pays sur la période de 6 ans allant de 2019 à 2024.

Le rapport de l’INS révèle par ailleurs qu’après avoir stagné autour de 400 milliards de FCFA par an, ces achats ont franchi pour la première fois la barre de 500 milliards de FCFA au cours de l’année 2023, et se rapprochent depuis l’année 2024 des 600 milliards de FCFA. Cet accroissement des importations des équipements industriels traduit un certain dynamisme du secteur industriel camerounais, marqué ces dernières années par l’implantation de nouvelles usines.

Cette dynamique est par exemple observée dans la zone industrialo-portuaire de Kribi. En effet, selon les responsables du Port autonome de Kribi (PAK), l’entreprise qui gère la plateforme portuaire de la cité balnéaire du Sud du Cameroun, entre 2018 et 2025, près de 400 milliards de FCFA ont été investis ...

Au terme de l’opération d’injection de liquidité dans le circuit bancaire de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA) effectuée ce 18 septembre 2025, l’offre de la BEAC, l’institut d’émission des pays de la Cemac, a été pulvérisée. Alors qu’elle n’était que de 550 milliards de FCFA, la demande des établissements de crédit est ressortie à 638,5 milliards de FCFA, établissant ainsi un record.

Cette explosion de la demande de liquidité des banques commerciales de la Cemac survient après deux offres successives de 600 milliards de FCFA, qui n’ont pas été entièrement souscrites. Ce qui a amené la banque centrale des pays de la Cemac à revoir son offre à la baisse, à 550 milliards de FCFA.

Le nouvel accroissement de la demande de liquidité des banques de la Cemac traduit un certain dynamisme sur le marché du crédit, en cette période de grande distribution des crédits scolaires.

Au demeurant, l’appetit plus prononcé des établissements de crédit pour la liquidité de la ...

Fidèle à son engagement citoyen, Wafacash Central Africa a lancé sa campagne Back to School 2025 pour accompagner les familles camerounaises durant la rentrée scolaire, une période sensible où les dépenses sont souvent lourdes.

Un engagement RSE à Maroua avec APAD

Dans le cadre de sa politique de RSE, Wafacash a mené une action solidaire à Maroua, en partenariat avec l’Association APAD en permettant à plusieurs enfants de reprendre le chemin de l’école.

En plus des frais de scolarité, des kits scolaires, des fournitures et des bicyclettes ont été distribués à des enfants de familles vulnérables, afin de favoriser leur scolarisation et réduire les inégalités.

Tout ceci s’inscrit dans le cadre de sa campagne Back To school lancée depuis le 01 Septembre et qui s’achèvera le 06 Octobre 2025.

Jusqu’à la fin de la campagne, chaque retrait d’argent dans une agence Wafacash rend automatiquement le client éligible à la tombola avec la possibilité de gagner 

• des Bourses scolaires en cash de 25 000 à 300 000 FCFA.
• des lots pratiques de rentrée : trousses, stylos, parapluies.

Aussi, chaque souscription à l’offre d’assurance santé ...

A Bonaberi, sur la nationale n°3, Joël Sikam dirige Fisco Industries, une entreprise ancrée dans le secteur manufacturier. Son quotidien est fait de gestion de la production et de transformation de matières premières locales, avec les contraintes que cela suppose. Son témoignage apporte ainsi la perspective de l’industriel qui vit directement les effets des politiques publiques. Dans cet entretien, il a analysé l’évolution du secteur industriel, les défis de la production locale, l’impact des mesures d’import-substitution et les perspectives d’industrialisation pour les années à venir.

Investir au Cameroun : Vous êtes passé par Morgan Stanley, un géant mondial de la finance, où vous auriez pu bâtir une carrière internationale. Pourtant, vous avez choisi de revenir au Cameroun, votre pays natal, pour créer votre propre entreprise, Fisco Industries. Depuis son lancement en 2015 avec seulement 4 employés, vous en êtes aujourd'hui à près d'une trentaine. Comment êtes-vous parvenu à réaliser une telle progression dans un environnement que beaucoup jugent peu favorable à l'entrepreneuriat ?

Joel Sikam : Mon passage chez Morgan Stanley m’a offert un véritable passeport pour le monde, à un moment où je me questionnais profondément sur mon rôle dans la transformation ...