Selon des données consultées par Investir au Cameroun, Tradex SA a écoulé en 2024 269,4 millions de litres de carburants, 688 697 litres de lubrifiants et 12,03 millions de litres de gaz butane sur l’ensemble de son réseau. À fin juillet 2025, les ventes continuent leur progression, avec +7,4 % pour les carburants, +34,6 % pour les lubrifiants et +17,3 % pour le gaz par rapport à l’année précédente.

Cette dynamique s’inscrit dans une stratégie de diversification entamée dès 2001. En élargissant progressivement son portefeuille, l’entreprise a construit une trajectoire de croissance régulière de son chiffre d’affaires. « La montée en puissance de la société coïncide avec la diversification de ses activités. Dès 2003, elle réalise déjà un chiffre d’affaires de 31 milliards de FCFA, chiffre qui s’appréciera de 47 milliards supplémentaires dès 2006, année de son entrée dans la distribution de produits pétroliers », explique une source interne.

Une diversification réussie et de nouvelles ambitions

Depuis, Tradex a multiplié les relais de croissance. Le lancement de TradexLub en 2010 a permis ...

Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a récemment lancé un avis d’appel d’offres national restreint pour sélectionner un cabinet chargé de réaliser l’audit comptable et financier du Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les territoires ruraux (Secal). Le coût prévisionnel de l’audit est estimé à 90 millions FCFA pour cinq exercices correspondant à cinq audits annuels de 2024 à 2028. Cette mission s’inscrit dans le cadre des audits conventionnels des programmes de Contrat de désendettement et de développement (C2D), financés par l’Agence française de développement (AFD).

Garantir transparence et contrôle

L’audit a pour objectif d’exprimer une opinion professionnelle indépendante sur la situation comptable et financière de chaque dispositif du projet Secal, notamment sur les dépenses effectuées au cours de la période considérée. Lancé en 2024, le projet vise à contribuer durablement à la création d’emplois, à la croissance inclusive et à la sécurité alimentaire, en améliorant l’écosystème des entreprises rurales.

Financé à hauteur de 10,5 milliards FCFA par l’AFD, le projet Secal est ...

En glissement annuel, les exportations de bananes du Cameroun ont chuté de 10% au mois d’août 2025. Selon les données que vient de publier l’Association bananière du Cameroun (Assobacam), ces exportations ont culminé à 14 639 tonnes, contre 16 105 tonnes à la même période en 2024, en baisse de 1466 tonnes en valeur absolue.

La baisse de régime enregistrée sur les exportations de bananes du Cameroun s’explique par le ralentissement des activités à la société des Plantations du haut Penja (PHP), le leader du marché local de la banane. En effet, cette filiale du groupe français Compagnie fruitière de Marseille n’a expédié que 9087 tonnes de bananes vers le marché international au mois d’août 2025, contre 11 424 tonnes un an auparavant. Ce qui correspond à une baisse des ventes à l’international de 25,7% en valeur relative, correspondant à 2337 tonnes en valeur absolue.

La PHP partage la contre-performance au mois d’août 2025 avec Boh Plantations Plc, qui se maintient dans la position de petit poucet du marché, en dépit de l’arrivée récente d’un nouveau producteur. Concrètement, ...

Le tribunal de commerce de Libreville a tranché, le 19 septembre 2025, en faveur de BGFI Holding Corporation dans le contentieux qui l’opposait à un groupe d’actionnaires mené par Christian Kerangall, détenteur de 23 % du capital. Selon un communiqué du groupe, la juridiction a rejeté « l’ensemble des allégations des requérants » et les a « déboutés de toutes leurs demandes », validant ainsi « l’intégralité des résolutions adoptées » lors de la dernière assemblée générale.

Un feu vert judiciaire

Au cœur de la contestation figurait l’introduction en bourse de BGFI Holding à la Bvmac, initialement prévue pour le 15 juillet, reportée au 31 juillet, puis suspendue sine die. Les actionnaires dissidents dénonçaient également l’augmentation du capital social de 15,7 milliards FCFA, le portant de 141,6 à 157,3 milliards FCFA.

En confirmant la régularité de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 25 juin 2025, le tribunal lève l’un des principaux obstacles juridiques à l’opération. « La réunion s’est déroulée dans le strict respect des dispositions légales et réglementaires en vigueur », souligne la décision.

Selon les Comptes nationaux publiés par l’INS, le secteur financier camerounais affiche une croissance moyenne de 6,52 % entre 2019 et 2024, contribuant à la progression du tertiaire, évaluée à 4,2 % en 2024. Pourtant, malgré cette croissance soutenue, sa part dans l’économie reste limitée, représentant seulement 2 à 3 % du PIB, soit un volume cumulé de 3 571 milliards FCFA en valeur courante. Cette donnée souligne une croissance quantitative mais non structurante, le secteur peinant à impulser une transformation économique réelle.

Crédits bancaires : une répartition déséquilibrée

Au niveau du marché bancaire, les chiffres de mars 2025 révèlent un encours de crédits atteignant 6 126 milliards FCFA, en hausse de 19,6 %. Une lecture superficielle pourrait interpréter cette progression comme un signe de dynamisme. Mais une analyse plus fine montre une répartition profondément déséquilibrée : plus de 22 % des crédits sont accordés aux particuliers (1 300 milliards), dont près de 16 % pour la consommation, tandis que l’équipement industriel ne capte que 13,65 % et les entreprises individuelles à peine 5 %. Les crédits moyen terme représentent 43,51 % des encours, soutenant un commerce actif et une forte demande de biens importés, alors que le long terme, limité à 2,77 %, reste cantonné ...