Olam Agri : meilleur importateur de riz en vrac au Cameroun pour la 5e année consécutive

2 semaines ago

Olam Agri est particulièrement heureux d'annoncer que nous avons une nouvelle fois été désignés meilleur importateur de riz en vrac au Cameroun par le Port Autonome de Douala (PAD), ce qui marque la cinquième année consécutive de cette prestigieuse récompense. Ce prix témoigne de notre engagement à importer des marques de riz de qualité supérieure qui répondent aux besoins et aux attentes variés des consommateurs à travers le pays.

La Cérémonie de remise des prix a été un événement important célébrant le 150e anniversaire du Port de Douala, mettant en valeur nos réalisations aux côtés d'autres entreprises de référence opérant dans diverses catégories. Nous avons eu le privilège de nous voir décerner ce prix par l'Autorité portuaire de Douala, qui a salué nos performances, notre fiabilité et notre respect des normes de qualité.

Rishiraj Singh Shekhawat, Directeur du Département Riz, présent à l'événement, a exprimé sa sincère gratitude pour cette reconnaissance. Il a déclaré : « Recevoir ce prix pour la cinquième fois me laisse sans voix. Il reflète notre engagement indéfectible à fournir les meilleurs produits rizicoles à nos clients. Cette reconnaissance nous incite à maintenir notre position de premier ...

OLAM AGRI

Avec 38,9 milliards d’importations, la friperie prospère sur les ruines de la filière textile locale

2 semaines ago

Les importations de friperie au Cameroun ont encore pris de l’ampleur en 2024, tant en volume qu’en valeur, confirmant l’ancrage profond de ce marché dans la consommation nationale. Selon les données de l’Institut national de la statistique (INS), le pays a importé 72 600 tonnes de vêtements de seconde main pour une valeur de 39,8 milliards FCFA, contre 61 221 tonnes pour 30,2 milliards FCFA en 2023 — soit une hausse de 18,6 % en volume et de 31,8 % en valeur.

Cette dynamique reflète une forte pression sur le pouvoir d’achat : la friperie s’est imposée comme la réponse la plus accessible pour des millions de consommateurs et soutient un vaste écosystème marchand — importateurs, grossistes, revendeurs et marchés informels — qui fait vivre de nombreuses familles. Le phénomène n’est pas nouveau, mais il se renforce, au point d’alimenter des débats sur la souveraineté industrielle et la compétitivité du secteur textile local.

Un secteur textile aux abois

Ce boom de la friperie intervient alors que la filière coton-textile-confection perd du terrain. Les données officielles montrent que les producteurs locaux n’occupent désormais qu’une part marginale du marché national du tissu — peuplerait à peine ...

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Engrais : la facture des importations du Cameroun chute à 62 milliards FCFA en 2024

2 semaines ago

Selon les dernières données de l’Institut national de la statistique (INS), la facture des importations d’engrais du Cameroun s’est allégée en 2024. Le pays a importé 225 334 tonnes, contre 228 326 tonnes en 2023, soit une baisse modérée de 1,3 % en volume. En valeur, le recul est plus marqué : 62,27 milliards FCFA contre 70,9 milliards FCFA un an plus tôt, soit une diminution de 12,2 %.

Intrant stratégique pour des filières comme le coton, le maïs, le riz ou le cacao, l’engrais reste un levier clé de productivité et de revenus pour les producteurs. Pour réduire cette dépendance extérieure, les autorités misent sur la production locale : subventions ciblées, partenariats public-privé et promotion d’usines nationales. Si ces initiatives se concrétisent, elles pourraient, à moyen terme, amortir l’impact des fluctuations internationales sur les prix.

Dans cette optique, le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour la préqualification de cabinets chargés d’une étude Front-End-Engineering-Design (FEED).
Objectif : évaluer la viabilité technique et économique d’une unité nationale de production d’engrais chimiques.
L’avis d’appel d’offres rappelle que « le Cameroun dispose des terres et de plans stratégiques ...

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Hydroélectricité : la CCA Bank veut piloter le financement du barrage de Minkouma

2 semaines ago

La CCA Bank affiche ses ambitions dans le financement des grands projets énergétiques au Cameroun. L’établissement bancaire a fait savoir son intention de prendre la tête du pool des banques locales pour le financement du projet hydroélectrique de Minkouma, dans la région de la Haute Sanaga.

D’un coût estimé à 584 milliards de FCFA, ce projet combine la construction d’un barrage hydroélectrique et d’une centrale solaire, pour une puissance installée comprise entre 240 et 300 MW. Encore en phase de mise en œuvre et de recherche de financements, il constitue l’un des chantiers structurants du mix énergétique national.

Selon un communiqué de la Minkouma Energy Company S.A., société publique en charge du projet, la CCA Bank « a exprimé son intérêt à intervenir en qualité d’arrangeur principal, avec pour objectif de mobiliser l’intégralité du financement local auprès d’un syndicat de banques nationales ».

Une banque en quête de leadership

Dans cette optique, une délégation conduite par la directrice générale de la CCA Bank s’est rendue, vendredi dernier, au siège de la société publique pour s’informer plus en détail sur le projet et « échanger sur les perspectives de collaboration autour ...

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Chantier naval : nouvelle grève pour 2,7 milliards FCFA d’arriérés de salaires

2 semaines ago

Depuis le 30 septembre 2025, les employés du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC) ont entamé un nouveau mouvement de grève au siège de l’entreprise à Douala. Banderoles à la main, ils en appellent directement au président Paul Biya pour obtenir le paiement de 18 mois d’arriérés de salaires, qu’ils estiment à 2,7 milliards de FCFA.

« Depuis pratiquement cinq ans, nous sommes dans une situation de non-retour. Les arriérés de salaire ne font que s’accumuler et sont devenus exponentiels depuis deux ans », dénonce Gaspard Nyetam, délégué du personnel.

Les retraités du CNIC se sont joints au mouvement. « Les retraités ne perçoivent pas les droits prévus par la convention de l’entreprise et l’État. Conséquence, beaucoup meurent sans être soignés », alerte Norbert Tcheutgnia, représentant de ce collectif.

Approchée le 6 octobre par Investir au Cameroun, la direction du CNIC n’a pas souhaité commenter cette nouvelle grogne sociale.
En 2023, les employés réclamaient déjà le paiement de 1,2 milliard FCFA de salaires impayés, ainsi que 800 millions FCFA dus aux retraités. Leur mouvement avait été réprimé par la police.

Un ancien fleuron industriel en crise structurelle

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