Le 28 juillet 2025, Orange Money Group et la fintech JUMO ont signé un partenariat visant à développer l’offre de micro-crédits au bénéfice des abonnés africains du service de paiements mobiles du groupe télécoms Orange. Le déploiement de ce nouveau service de micro-crédits, apprend-on, débutera au Burkina Faso, suivi du Mali et du Botswana, avant d’être étendu à d’autres marchés d’Afrique francophone, dont le Cameroun.

Le Cameroun est en effet parmi les pays africains dans lesquels le service Orange Money est le plus répandu et utilisé. Selon les données de la filiale locale du groupe télécoms Orange, plus de onze millions de ses clients dans ce pays sont abonnés au service Orange Money. Ce chiffre, qui représente plus de 11,5% des 96 millions de clients utilisant ce service dans 17 pays africains, est aussi le nombre de potentiels bénéficiaires du nouveau service de micro-crédits objet du partenariat entre Orange Money Group et la fintech JUMO.

Concrètement, dès le déploiement de cette offre de micro-crédits au Cameroun, tous les abonnés au service de paiements mobiles de la filiale locale du groupe Orange pourront y accéder via leur portefeuille Orange Money. Ils pourront alors, en un clic sur leurs terminaux mobiles, formuler leur demande ...

Ce 31 juillet 2025 est la date butoir fixée par le ministère des Finances aux hautes personnalités du pays, aux agents de l’Etat et autres personnels des entreprises publiques et parapubliques, pour effectuer la déclaration récapitulative annuelle de l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP).

En prélude à cette échéance - celle des contribuables non professionnels est fixée au 30 juin de chaque année - le fisc camerounais, sur sa propre initiative ou alors sur invitation, s’est déployé dans certaines administrations et entreprises publiques. La direction générale des Impôts a ainsi déployé ses agents à la Société nationale des hydrocarbures (SNH), à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), ainsi que dans les locaux des agences de régulation des marchés publics (ARMP) et des télécommunications (ART), apprend-on de sources autorisées.

Grâce à cette sorte de porte-à-porte, apprend-on officiellement, l’administration fiscale camerounaise entend capitaliser la réforme de l’IRPP en vigueur depuis l’année 2021, mais mise en application depuis 2024. Cette reforme présentée comme une mesure d’élargissement de l’assiette fiscale permet au fisc d’avoir des ...

La licence d’exportation des métaux précieux, supposée avoir été délivrée par les autorités camerounaises à la société Aquafly Import and Export GMBH, est fausse. C’est ce que révèle le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbaraga Atangana, dans un communiqué publié le 30 juillet 2025.

Concrètement, le communiqué met « en garde la communauté nationale et internationale contre un faux document  en circulation, libellé ‘’licence d’exportation - pour le transport des métaux’’, prétendument signé par ses soins et cosigné, au nom du ministre des Transports, par un chef de cellule de ce département ministériel, par lequel il autorise l’entreprise Aquafly Import and Export GMBH à exporter les métaux précieux, à l’instar de l’or, l’argent et la platine ».

En appelant « à la vigilance de tous », ce membre du gouvernement envisage d’ailleurs de saisir les autorités judiciaires, dans l’optique de punir les auteurs de ce qu’il qualifie de « manœuvre frauduleuse » d’une « extrême gravité ».

BRM

Face à l’instabilité du réseau électrique fourni par Eneo, le brasseur Swiss African Premium Beverage (SAPB) mise sur l’autonomie énergétique. L’entreprise a engagé un investissement de 250 millions de FCFA dans l’installation d’un système solaire sur son site de production à Kendeck, dans la banlieue de Douala. Si le projet est en grande partie financé par les fonds propres de la jeune industrie brassicole, SAPB a bénéficié de l’appui de certains partenaires.

Le dispositif en cours d’installation s’étend sur 3000 m² (40% déjà installé) et comprend un champ photovoltaïque de 540 panneaux solaires, couplé à un parc de batteries. La capacité annoncée est de 510 kilowatts (kW) — une puissance suffisante pour couvrir largement les besoins actuels de cette microbrasserie, dont la capacité de production installée est de 60 000 hectolitres par an, mais qui n’en produit pour l’heure que 6 000.

« Les pannes d’énergie s’accumulent au quotidien dans ma brasserie, avec des conséquences directes sur la production. Et quels que soient les préjudices subis, nous sommes contraints de payer nos factures à Eneo, qui n’hésite pas à nous déconnecter en cas de contestation. Pour en finir avec cette insécurité, nous avons opté ...