Le 25 juillet 2025 à Yaoundé, le ministre camerounais des Pêches, de l’Elevage et des Industries animales, Dr Taïga, a procédé au lancement officiel du Projet de promotion de la filière pisciculture continentale (Profip), financé par le Japon. Le gouvernement nippon finance ce projet à hauteur de 1,2 milliard de FCFA, dans l’optique de promouvoir le développement de fermes piscicoles dans le pays.

Les fonds ainsi mis à disposition, apprend-on officiellement, serviront à couvrir les frais des experts travaillant à la mise en oeuvre de ce projet sur une période de 5 ans. A en croire le ministre Taïga, le Profip participe de la concrétisation du Plan intégré d’import-substitution halieutique et agropastoral (PIISAH) en cours d’implémentation au Cameroun.

Selon les données du ministère de l’Elevage, le Cameroun affiche un déficit de plus de 476 000 tonnes de produits halieutiques chaque année, induisant des importations massives, principalement du poisson. Ce produit halieutique, qui constitue avec le riz les denrées alimentaires les plus importées par le pays, creuse considérablement le déficit de la balance commerciale du ...

Le Camerounais George Elombi, qui prendra les rênes de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) en septembre 2025, après son élection le 28 juin 2025 à l’issue d’une assemblée générale au Nigeria, s’engage à accompagner le développement du Cameroun au cours de son mandat.

Ce dernier l’a fait savoir le 25 juillet 2025 à Yaoundé. D’abord au cours d’une audience avec le ministre des Finances, Louis Paul Motazé. Ensuite au cours d’un dîner offert en son honneur par le ministre Motazé au nom de l’Etat du Cameroun.

« Votre élection à la tête de cette auguste institution financière panafricaine dépasse le cadre d’un accomplissement personnel », a souligné ce membre du gouvernement camerounais, en présentant George Elombi comme un « compatriote qui croit en son pays, en cette période où certains n’ont que des doutes ».

Afreximbank est un acteur clé du financement du commerce intra-africain, en soutien aux politiques d’industrialisation, de diversification des économies et de souveraineté économique du continent. Que le pilotage de cette institution soit désormais assuré ...

Officiellement retiré de la flotte de Camair-Co pendant plusieurs semaines pour des opérations de maintenance, le CRJ 900, un avion de 90 places loué auprès de la compagnie sud-africaine CemAir, est de retour dans le ciel camerounais. L’appareil a atterri au Cameroun le mercredi 23 juillet au soir et a repris du service dès le lendemain avec un vol Douala-Yaoundé.

Depuis ce retour, l’avion enchaîne les liaisons domestiques et régionales, comme le confirment les données du site de suivi FlightRadar24. Ce renfort est crucial pour Camair-Co, dont plusieurs avions restent immobilisés.

Pour compenser son absence, CemAir avait temporairement déployé un CRJ 200 de 50 places. « Il s’agissait d’un remplacement ponctuel. Le CRJ 900 est désormais de nouveau en exploitation », précise un cadre de la compagnie.

Ce retour du CRJ 900 illustre cependant les défis persistants auxquels Camair-Co est confrontée : la faiblesse de sa flotte propre, sa dépendance à la location d’appareils étrangers pour assurer ses opérations, ainsi qu’un parc plus ou moins vieillissant soumis à ...

Au cours de l’année 2024, les créances en souffrance dans le secteur de la microfinance de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA) ont augmenté de 14 milliards de FCFA (+8,9%), atteignant 178 milliards de FCFA en glissement annuel. Selon le rapport annuel 2024 de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), l’institut d’émission des pays de la Cemac, cette dégradation du portefeuille des établissements de microfinance (EMF) de la sous-région est portée par les structures financières en activité au Cameroun.

« La place du Cameroun a le plus contribué à la dégradation de la qualité du portefeuille de crédits des EMF de la sous-région, avec une part de 81%. Le Congo et le Gabon y ont contribué respectivement à hauteur de 9% et 7% », rapporte la banque centrale des pays de la Cemac. En effet, en sa qualité de locomotive économique de la Cemac, le Cameroun abrite le plus vaste réseau d’EMF de la sous-région.

Selon la BEAC, sur un total de 521 établissements de microfinance agréés dans la zone Cemac au ...

Dans le cadre de la réalisation du projet de Bus Rapid Transit (BRT) à Douala, la Communauté Urbaine de Douala (CUD), maître d'ouvrage, a lancé, le 24 juillet 2025, une consultation préliminaire du marché. Cette initiative vise à ouvrir un dialogue avec les entreprises et les bureaux d'études spécialisés dans le contrôle et la surveillance des travaux, afin de recueillir des informations et des avis sur les principales exigences du projet, les risques potentiels et les opportunités à saisir. L'objectif est également d'identifier les partenaires privés intéressés avant le lancement d'un futur appel d'offres.

La consultation porte sur deux grands lots du projet. Le premier concerne la mise en œuvre d’un corridor pilote du BRT, comprenant quatre lignes principales couvrant un total de 27 km, 44 stations et quatre terminaux. Ce volet sera divisé en trois lots et devrait être exécuté en 30 mois. Le second lot concerne l'aménagement des voies urbaines de rabattement du corridor, d'une longueur cumulée d'environ 80 km. Les travaux seront répartis en quatre lots et réalisés en deux phases.