Le démarrage des travaux de renouvellement de la voie ferrée sur un linéaire de 330 Km entre les villes de Belabo, dans la région de l’Est, et de Ngaoundéré, dans l’Adamaoua, est annoncé pour le premier semestre 2027. L’information, apprend-on dans un communiqué publié le 14 août 2025 par Camrail, a été révélée le 6 août 2025 au cours d’une visite de cette entreprise ferroviaire par l’ambassadeur de l’Union européenne et le Haut-commissaire du Royaume Uni au Cameroun. Les deux diplomates étaient justement à Camrail pour évaluer l’état d’avancement de ce projet.

« Les dossiers d’appels d’offres sont en cours d’élaboration selon le plan de passation validé par la BEI - Banque européenne d’investissements - et l’Agence française de développement, et le lancement des appels d’offres va intervenir entre le deuxième semestre 2025 et le premier semestre 2026, débutant par les fournitures (rails, traverses, ballast, etc.). Quant au début des travaux, il est fixé au premier semestre 2027 », rapporte le communiqué sus-mentionné, citant Jacques Fansi, le directeur du Projet PQ2 - plan quinquennal 2 - à Camrail.

La gestion d’actifs en Afrique centrale n’a jamais été aussi concentrée… ni aussi dynamique. En 2024, le secteur a franchi un cap historique, porté par une croissance à deux chiffres et dominé par un trio de géants qui tient les rênes du marché.

Au 31 décembre 2024, l’encours global géré par les 15 sociétés agréées de la zone Cemac (Cameroun, Gabon, Congo, Tchad, RCA, Guinée équatoriale) a atteint 959 milliards de FCFA, soit une progression de 50,8 % par rapport à 2023. Selon la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), trois sociétés concentrent à elles seules 628,7 milliards, soit plus de 65 % des actifs.

Harvest Asset Management en leader

En tête, Harvest Asset Management conserve son leadership avec 345,9 milliards sous gestion (36,08 %). Elle devance Elite Capital Asset Management (181,7 milliards, 18,95 %) et Asca Asset Management, filiale du groupe marocain Attijariwafa, qui ferme le podium avec 100 milliards (10,53 %).

Derrière ce trio, Corridor Asset ...

Bosquet Investments Ltd., le véhicule d’investissement privé du financier camerounais Alain Nkontchou, a conclu un accord pour acquérir la participation de 21,22 % que le sud-africain Nedbank Group Ltd. détient depuis 2008 dans Ecobank Transnational Incorporated (ETI). L’opération, annoncée le 15 août 2025, reste soumise aux autorisations réglementaires habituelles attendues dans les trois à six prochains mois et devrait être finalisée avant la fin de l’année 2025.

Une fois le transfert effectué, l’exposition totale de la famille Nkontchou atteindra environ 24 % du capital émis d’ETI. Ce total inclut le bloc nouvellement acquis de 21,22 % et les 2,86 % déjà détenus indirectement via Enko Capital, société de gestion d’actifs panafricaine cofondée par Alain et Cyrille Nkontchou.

« Je suis très heureux d’avoir accompli ce chemin avec le Groupe Ecobank et je me réjouis de soutenir l’institution dans la réalisation de ses objectifs stratégiques de croissance, de transformation et de rentabilité. Je suis convaincu qu’ensemble, nous saisirons les opportunités qui se présentent et mènerons l’organisation vers une nouvelle ère de réussite durable », a déclaré Alain Nkontchou.

En glissement annuel, les exportations de la société des Plantations du haut Penja (PHP), premier producteur de bananes au Cameroun, ont chuté de 10% au mois de juillet 2025. Selon les chiffres que vient de publier l’Association bananière du Cameroun (Assobacam), cette filiale au Cameroun du Français Compagnie fruitière de Marseille n’a expédié vers le marché international que 10 208 tonnes de bananes en juillet 2025, contre 11 229 tonnes à la même période en 2024, révélant ainsi une baisse de 1021 tonnes en valeur absolue.

Mais, la baisse de régime observée chez le leader du marché de la banane au Cameroun sur la période analysée a été atténuée par les bonnes performances des trois autres producteurs. Ce qui a permis aux exportations globales du pays de progresser de 8,4% sur la période, passant de 15 057 tonnes en juillet 2024 à 16 437 tonnes au mois de juillet 2025 (+ 1380 tonnes).

Parmi les principaux acteurs de cette embellie, l’on retrouve la CDC, l’agro-industriel public qui exploite la banane, l’hévéa et le palmier à huile dans les régions ...

SAT Magazine, le tout premier périodique du groupe Sciences And Arts, a publié son premier numéro en juillet 2025. Mais au-delà de la simple sortie d’un magazine, l’initiative marque un pari économique audacieux : lever 30 millions de FCFA auprès d’investisseurs privés. À l’image d’une start-up, Sciences Media SARL, la société éditrice, ouvre son capital via une souscription en ligne, utilisant un marketing multi-niveau (MLM) pour séduire les contributeurs. « Nous voulons mobiliser des fonds pour assurer notre indépendance et pérenniser notre projet », explique Ange Moïsette Tjega Atala, directrice de publication.

Offre éditoriale centrée sur l’information productive

SAT Magazine se positionne sur un segment encore peu exploité en Afrique : l’économie, la tech, la science et le business. Son slogan, « le petit guide pour l'économie du savoir en Afrique », reflète cette ambition. Dans son premier numéro, le magazine entraîne le lecteur à la découverte du lac Ossa, tout en proposant des contenus sur la science, le numérique, le bien-être et l’entrepreneuriat. « L’accès à l’information productive devient de plus en plus difficile sur le continent. Les people et la politique saturent l’espace médiatique. Nous voulons remettre la culture productive au premier plan », précise l’équipe de ...