Le gouvernement camerounais a confirmé, le 12 août 2025, la tenue du 4e recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) dès 2026, après plus d’une décennie d’attente. L’opération, validée lors d’une réunion interministérielle présidée par le Premier ministre Joseph Dion Ngute, sera financée à hauteur de 13,28 milliards de FCFA. La Banque mondiale apportera 7 milliards via son programme régional d’harmonisation des statistiques en Afrique, le reste – soit 6,2 milliards – étant pris en charge par l’État camerounais.

Paul Tasong, ministre délégué auprès du Minepat, a assuré que l’enveloppe était déjà sécurisée. « Tout est bouclé, les besoins sont connus, les sources de financements identifiées. Il est juste question de procédures de décaissement », a-t-il déclaré. Le recensement sera couplé à celui de l’agriculture et de l’élevage afin de fournir une cartographie complète des populations et de leurs moyens de subsistance. Après un recensement pilote mené en 2023 pour tester les outils de collecte, les autorités annoncent la mise en place d’enquêtes de vérification pour corriger les doublons et les omissions.

Mais ...

La Cameroon Mining Company (Caminco) a obtenu, le 19 août 2025 à Yaoundé, son permis d’exploitation du gisement aurifère de Mborguene (Est), officiellement baptisé « Betara Oya ». Le titre minier a été remis par le ministre par intérim des Mines, Fuh Calistus Gentry, en présence du partenaire technique et financier Shandong Gold Mining Co, Ltd, société chinoise dont 42 % du capital est détenu par Pékin.

Selon le Code minier de 2023, Caminco devra lancer sa production dans un délai maximal de deux ans, faute de quoi le permis sera automatiquement annulé. Le PDG Roger Bogne promet de respecter l’échéance et mise sur une exploitation « responsable », articulée autour d’infrastructures locales, d’un centre de formation et de 200 emplois directs.

L’accord signé le 14 mars 2025 avec l’État prévoit une redevance domaniale de 75 000 FCFA par km² et par an, ainsi qu’une taxe à l’exportation fixée à 5 %. La participation publique est significative : 10 % d’actions gratuites, assorties d’un mécanisme de partage de production. À la première coulée commerciale, 13 % de l’or extrait seront reversés aux parties ...

Le 14 août 2025 restera une date clé pour l’industrie automobile au Cameroun. À cette date, la marque indienne Mahindra, géant mondial de l’automobile, a officiellement fait son entrée sur le marché camerounais, confirmant ainsi la montée en puissance du pays comme hub stratégique en Afrique centrale.

Présente dans plus de 25 pays africains, Mahindra s’est imposée par son savoir-faire technologique et la fiabilité de ses véhicules. Son arrivée au Cameroun répond à une demande croissante en solutions de mobilité robustes, capables de s’adapter aussi bien aux routes urbaines qu’aux pistes rurales les plus exigeantes.

 Une implantation portée par un acteur majeur

L’arrivée de Mahindra s’appuie sur un partenariat solide avec ICE Automobile, filiale du groupe Airkays, acteur important du commerce au Cameroun depuis 50 ans.

Ce partenariat stratégique garantit aux clients non seulement des véhicules de qualité, mais aussi un service après-vente irréprochable, assuré par des experts formés et des pièces d’origine.

Un modèle emblématique : le Mahindra Pik Up

Véritable vitrine du savoir-faire de la marque, le Mahindra Pik Up se positionne comme le compagnon idéal ...

Au cours de la campagne cacaoyère 2024-2025, achevée au mois de juillet dernier, Telcar Cocoa, négociant de fèves contrôlé par Kate Fotso (photo), présentée comme la dame de fer de la filière cacao au Cameroun, a effectué des achats de seulement 32 406 tonnes, selon les données de l’Office national du cacao et du café (ONCC). Ce volume est en baisse de plus de 50%, cette entreprise ayant acheté localement 65 468 tonnes de fèves au cours de la campagne précédente.

« Dans les parts d’approvisionnements sur le marché, la société SIC Cacaos vient en tête avec 14,89%, suivi de SBET 11,95%, Telcar 10,40%, et Atlantic Cocoa10,28% », rapporte l’ONCC dans son bilan de campagne. La baisse plutôt importante des achats de fèves de Telcar Cocoa coïncide avec la fin de son partenariat avec l’Américain Cargill, dont l’entreprise était le négociant au Cameroun.

En effet, après deux décennies de partenariat, les deux négociants ont dû mettre un terme à leur collaboration en début d’année 2025, en raison de certains désaccords. Des sources proches du dossier évoquent notamment une mésentente sur le partage des revenus et le respect de certaines normes internationales de durabilité.