Dans la loi de finances rectificative que le gouvernement camerounais se prépare à déposer sur la table des députés, afin de pouvoir modifier le budget 2025 de l’Etat adopté par les parlementaires en novembre 2024, il est programmé un emprunt bancaire locale direct d’un montant de 250 milliards de FCFA. Cet emprunt bénéficiera d’une garantie - il n’est pas précisé si cette garantie sera partielle ou totale - de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), révèle le Document de programmation économique et budgétaire à moyen terme 2026-2028, qui a servi de base au Débat d’orientation budgétaire (DOB) de l’année 2025 à l’Assemblée nationale.

En raison de l’emprunt bancaire projeté, le gouvernement se propose de doubler pratiquement l’enveloppe initiale de ses emprunts bancaires de l’année 2025, dans la loi de finances rectificative à soumettre à l’examen et à la validation des députés. Concrètement, cette enveloppe devrait passer à 440,1 milliards de FCFA dans le collectif budgétaire à venir, contre 220,6 milliards de FCFA dans la loi de finances initiale.

Si le collectif budgétaire attendu à l’Assemblée nationale est validé en l’état, le gouvernement camerounais bénéficiera alors pour la 2è fois en 2025, de l’accompagnement ...

Selon le Document de programmation économique et budgétaire à moyen terme 2026-2028, qui a servi de base au Débat d’orientation budgétaire (DOB) de l’année 2025 à l’Assemblée nationale, les travaux de construction du barrage de Kikot, d’une capacité de production de 500 MW, démarreront au cours de l’année 2027. La mise en service de cette infrastructure énergétique est « envisagée à l'horizon 2033 », précise le document élaboré par le ministère des Finances.

Cependant, une source interne à KHPC, l’entreprise du projet Kikot, précise que l’année 2027 est celle du closing financier. C’est-à-dire celle de la fin de la mobilisation effective des financements nécessaires. Les travaux de construction quant à eux devraient démarrer dès le 2è trimestre 2026, sur préfinancement du constructeur.

Selon notre source, cette anticipation s’impose dans la mesure où elle permet d’adapter le chronogramme des activités aux variations des débits sur le fleuve Sanaga, dont la non prise en compte pourrait entraîner des retards allant de six mois à un an. « Par ailleurs, des travaux préparatoires vont débuter au cours de cette année 2025. Il s’agit de la construction des voies de contournement et d’accès, ainsi que d’un nouveau pont sur ...