Au Cameroun, l’investissement public est otage des dépenses sécuritaires, sociales et de fonctionnement…
Dans le Document de programmation économique et budgétaire à moyen terme 2026-2028, le ministère des Finances révèle l’incapacité du gouvernement camerounais à accélérer l’investissement public dans le pays. En portant notamment la dotation annuelle dédiée « à un taux annuel minimal de 30% ». Le document, qui a servi de base au Débat d’orientation budgétaire (DOB) de l’année 2025 au cours du mois de juillet courant à l’Assemblée nationale, attribue cette incapacité à la difficulté qu’éprouve le gouvernement à maîtriser la dépense publique, « en dépit des efforts effectués au courant des trois dernières années ».
« Les effets des progrès réalisés sur certains postes de dépenses tels que les transferts et subventions, du fait de la baisse de la subvention du carburant et les gains obtenus en matière de dépenses permanentes des personnels grâce aux opérations successives d’assainissement du fichier solde, sont réduits par d’autres charges publiques, telles que la veille sécuritaire à assurer dans les foyers de crise à travers le pays, les loyers et baux publics, les dépenses sociales nécessaires à la préservation des conditions de vie des couches défavorisées, les contributions aux organisations internationales, les consommations publiques, etc.», confesse le ministère des Finances.
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