Deux nouveaux opérateurs, la nigériane NG Eagle et la tchadienne Royal Airways, intègrent le programme de vols du Cameroun pour la saison hiver 2025/2026. Cette décision découle de la réunion d’harmonisation tenue à Yaoundé sous l’égide de la CCAA, présidée par le chef de la Division du transport aérien, représentant le directeur général. Selon le régulateur, ces arrivées doivent intensifier la concurrence, renforcer la présence du Cameroun dans la sous-région et répondre à une demande croissante.

Au total, quinze compagnies voient leurs plans de vols approuvés pour la saison. La session, dédiée à l’examen et à la validation des programmes, enregistre plusieurs ajustements chez les opérateurs actifs sur le marché camerounais.

Air Algérie porte son offre à quatre fréquences hebdomadaires et ajoute une desserte de N’Djamena au départ de Douala. ASKY Airlines passe de six à sept fréquences. Kenya Airways augmente de quatre à six vols par semaine, avec un nouveau transit par Abidjan.

RwandAir remplace son Boeing 787 par un Airbus A330. Royal Air Maroc revoit ses horaires et programme un Boeing 787-800 Max à la place du 789. Allied Air réduit ses fréquences de sept à six ...

Le Cameroun veut mobiliser 6,5 milliards USD (près de 4 030 milliards FCFA à la valeur actuelle du dollars) d’investissements privés pour financer près de la moitié du Compact Énergétique National (CEN), sa nouvelle feuille de route adoptée en 2025 pour transformer durablement le secteur de l’électricité d’ici 2030. Le Compact vise 12,5 milliards USD Soit 7 750 milliards FCFA au total, mêlant financements publics, prêts concessionnels et capitaux privés, afin de renforcer la production, le transport et la distribution tout en accélérant le déploiement des énergies renouvelables.

Pour réduire les risques perçus par les investisseurs, le gouvernement prévoit des réformes structurelles et réglementaires. Une nouvelle loi sur l’électricité, attendue d’ici 2026, clarifiera le cadre des partenariats public-privé dans la production et le transport, et donnera plus de visibilité sur la durée et la rentabilité des engagements privés. Un guichet unique facilitera en parallèle les démarches liées aux investissements énergétiques.

L’exécutif entend aussi promouvoir les énergies renouvelables via une loi dédiée, qui fixera les règles techniques et les incitations, ainsi que les titres adaptés pour les mini-réseaux et les installations solaires autonomes. Une stratégie nationale de numérisation du secteur sera déployée, avec des ...

Eneo, concessionnaire exclusif de la distribution d’électricité au Cameroun, conduit du 16 octobre au 31 décembre 2025 une campagne gratuite d’inspection des compteurs dans la région de Douala. Le périmètre couvre la capitale économique et des localités des départements du Moungo (Bekoko, Maleke, Souza, Dibombari), du Nkam (PK30, PK45, Bonepoupa) et de la Sanaga-Maritime (de Dibamba à Missole).

Selon la direction régionale, l’opération cible tous les foyers et commerces/petites industries, soit environ 622 600 clients basse tension. Près de 400 000 sont en prépaiement et plus de 220 000 en postpaiement. Les équipes déployées par Eneo interviennent par délégation commerciale et effectuent la vérification et la géolocalisation du compteur, la mise à jour des informations du client (coordonnées, activité, téléphone, etc.) et un contrôle visuel des installations.

Les agents se présentent avec un badge, une carte professionnelle de l’entreprise ou d’un partenaire, ainsi qu’un ordre de mission authentifiable via QR code. Les clients, informés en amont par les canaux officiels d’Eneo, sont invités à vérifier l’identité des équipes avant toute intervention.

Initialement ponctuelle, cette campagne s’inscrit désormais dans une démarche pérenne de fiabilisation du fichier clientèle et de modernisation des outils d’exploitation, ...

Le gouvernement camerounais s’apprête à bouleverser le paysage du transport d’électricité. Objectif : stabiliser l’approvisionnement, renforcer la viabilité financière du système et combler les failles d’une Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel) encore fragile. Pour y parvenir, Yaoundé prévoit d’ouvrir ce segment stratégique aux capitaux privés, via des partenariats public-privé (PPP). Une évolution majeure, inscrite dans le Compact énergétique national, la feuille de route qui vise à mobiliser 12,5 milliards USD de financements additionnels d’ici à 2030.

Fin d’un monopole tranquille

Créée en 2018, la Sonatrel détient le monopole du transport, séparé depuis de la distribution. Mais l’entreprise peine à remplir son rôle de colonne vertébrale du système électrique. Près de 30 % de la production nationale se perd dans les lignes, faute d’infrastructures adaptées et d’entretien suffisant, selon le ministère de l’Eau et de l’Énergie (Minee).

Cette réforme vise donc à renforcer ce maillon essentiel pour évacuer la production des nouveaux barrages — Nachtigal (420 MW), Kikot, Grand Eweng — et relier le réseau national d’ici à 2028. Le pays dispose actuellement de 3 405 km de lignes de transport, dont 1 921 km en 225 kV, mais le réseau reste ...

La plateforme Gimacpay, opérée par le Groupement interbancaire monétique d’Afrique centrale (Gimac), a traité plus de 12 millions de transactions pour une valeur cumulée de 601,7 milliards FCFA au 31 décembre 2023, selon les dernières données publiées par la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).

Cette performance traduit une hausse de plus de 50 % en valeur par rapport à 2022, année où la plateforme avait enregistré 10 millions d’opérations pour 395 milliards FCFA. Une progression continue saluée par le directeur général du Gimac, Valentin Mbozo’o, pour qui « cette performance a été rendue possible grâce à une plateforme principale certifiée PCI-DSS à Yaoundé et une infrastructure de secours à Douala ».

Le Gimac revendique par ailleurs 35 % des 2,7 millions de cartes de paiement en circulation dans la Cemac, soit 964 150 cartes actives.

Les données de la BEAC confirment la suprématie du mobile money dans les usages financiers au sein de la sous-région : 73 % des transactions en volume et 65 % en valeur ont été réalisées via ...