La ville de Douala sera dotée d’ici trois ans d’un complexe agro-industriel de transformation bovine. Ce 1er octobre 2025, le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam, procède à la pose de la première du pôle agro-industriel intercommunal de Douala-Edéa, situé à PK 17 dans le 3e arrondissement de la capitale économique.

Le complexe dont le coût n’est pas révélé, comprendra une unité d’abattage, une unité de transformation, et une unité de traitement de sang. Il constitue la première phase d’un vaste projet d’infrastructures à réaliser dans la ville : un guichet unique de conformité (GUC), deux abattoirs, deux chaines de froids, deux unités de transformation de viande et 500 boucheries.  

Le dispositif sera complété par deux centres de traitement de déchets biogaz, deux parcs de transhumance sécurisés, deux marchés a bétail, des bâtiments annexes, un centre de formation des jeunes et une unité industrielle d’aliments a bétail, pour un investissement  prévisionnel de 26,7 milliards FCFA.

La seconde phase du projet, estimée à 165 milliards FCFA, ...

Selon les informations d’Investir au Cameroun, la société Thychlof est en négociations avancées avec Afriland First Bank pour obtenir un prêt de près de 3 milliards de FCFA. « Le comité de crédit de la banque devrait statuer sur notre dossier d’ici quelques jours », confie une source autorisée. « Ce n’est pas la première fois qu’Afriland nous accompagne dans le cadre de nos activités ; elle nous avait déjà soutenus lors de notre précédent marché », ajoute-t-elle.

Cet appui financier devrait permettre à l’entreprise de renforcer son fonds de roulement sur une période de six à sept mois et de renouveler une partie de son parc de véhicules, jugé vieillissant. Le plan de modernisation prévoit l’acquisition de 25 nouveaux camions destinés en priorité à ses activités sur le marché camerounais. Une opération jugée urgente, puisque, selon des indiscrétions, la flotte actuelle de Thychlof ne compte qu’une quinzaine de camions, dont 12 seraient hors service, ce qui limite fortement ses capacités opérationnelles.

L’acquisition de ce nouveau matériel devrait se faire en Chine, où les coûts sont considérés ...

Selon les données compilées par l’Institut national de la statistique (INS), le commerce informel du Cameroun avec ses voisins a généré en 2024 près de 214,98 milliards de FCFA de recettes d’exportation, soit une hausse de 3,8 % par rapport à 2023. Cette performance reste toutefois en deçà du record atteint en 2022 (282,9 milliards).

Dans ces échanges, le Nigeria se hisse au rang de deuxième partenaire informel du Cameroun, captant 30,8 % des flux totaux. Ce poids s’explique avant tout par les exportations clandestines de fèves de cacao, qui représentent à elles seules 63,9 % des recettes informelles, soit environ 41,4 milliards de FCFA. Ce chiffre traduit une progression fulgurante de 145,6 % en un an.

En revanche, certains produits jadis moteurs du commerce informel connaissent une chute drastique : l’huile de palme recule de 54,1 % (6,3 milliards), le riz décortiqué de 68 % (2,5 milliards) et le bétail vivant de 50 % (1,65 milliard). Ces évolutions confirment la place prépondérante du cacao dans les flux transfrontaliers et la forte dépendance vis-à-vis du marché nigérian.

À partir du 30 septembre 2025, Camrail, concessionnaire du chemin de fer camerounais, met en service son offre conteneurs Rail Express 40 pieds, spécialement pensée pour les hommes d’affaires opérant dans la partie septentrionale du pays ainsi que dans les pays de l’hinterland tels que le Tchad et la Centrafrique.

Cette formule permet de transporter les marchandises dans des conteneurs de 40 pieds et de les livrer en 36 à 48 heures sur l’axe Douala–Ngaoundéré, contre un délai habituel de cinq jours. Objectif affiché : diviser par deux, voire par trois, la durée du trajet.

D’après Camrail, cette innovation intervient dans un contexte où le coût du transport routier vers l’hinterland ne cesse de grimper, conséquence directe des deux hausses successives des prix des carburants à la pompe. À cela s’ajoute une augmentation exponentielle des volumes de fret, alimentée notamment par la crise soudanaise qui redirige une partie des flux commerciaux vers le corridor camerounais.

« Cette nouvelle offre vient répondre à une demande croissante pour des ...